La volonté de quelques amis et descendants de mineurs du Rancié et l'action conjuguée du maire de Sem, ont permis aux moyens de balades guidées et d'une exposition à la mairie de Sem, de faire revivre l'existence éreintante des mineurs et de leur famille qui se sont succédés sur le Massif du Rancié.
Depuis la fin de son exploitation, acquise le 15 décembre 1929, les vestiges miniers les plus récents étaient laissés à l'abandon et livrés à la rouille et à la végétation.
Au courant de l'hiver 1999 et au printemps 2000, il fut entrepris de dégager le chemin de Cavallère qui était envahi par la végétation entre Cabre et Sem et qui fut jadis une voie de communication essentielle pour acheminer la "pierre ferrue" aux entrepôts de Cabre. Ce chemin respectait une pente modérée avec un drainage latéral et en épis des eaux de ruissellement. D'une largeur d'environ cinq mètres et limité par endroits par des murets, il permettait le croisement des convois de mulets montants et descendants. Au cours des siècles, il dut être entretenu régulièrement en pavement de pierres à la façon des voies romaines.

Le mont Rancié avec ses cicatrices liées à l'exploitation du minerai de fer au cours des siècles. Le village de Sem au premier plan
Le mont Rancié exploité à l'extrême au début du siècle et le village de Sem au premier Plan
Le chemin de Cavallère entre Cabre et Sem
Charpente métallique du cable de transfert du minerai installé à Cabre construit par la Société métallurgique de l'Ariège en 1896 aux abords de la D8 sur la droite en direction deTarascon.
Trémie de déversement du minerai au niveau de la galerie la République construit par la Société métallurgique de l'Ariège en 1896.	Vestiges du carreau de la mine de la "République". Au premier plan, deux wagonnets de transport. En arrière plan, ruines des cabannes en pierres séches des mineurs qui entreposaient leurs outils et le minerai invendu.
L'entrée de la poudrière était bien protégée des frasques des mineurs. Dès 1814, sous la responsabilité de l'ingénieur en chef d'Aubuisson, les mineurs acceptèrent le maniement de la poudre	Une famille de mineur au début du siècle devant l'entrée de la galerie "La République".
La place du Minier devant l'entrée de la galerie Becquey à Sem. Au premier plan, les wagonnets ou chariots servaient à évacuer le minerai de la galerie	Ce qui subsiste de l'entrée de la mine de Becquey de nos jours.
Le carreau de la mine de Sainte Barbe avec les vestiges des cabannes en pierres séches des mineurs (1150 m).	Le carreau de la mine de l'Auriette (1295 m).