Les fouilles du château de Montréal de Sos (à 980 m d’altitude), ont permi de montrer l'occupation du site au temps des Romains dès le 1er siècle avant J.C
Au cours du haut Moyen Age, un habitat nommé Onost semble s'être mis en place le long de la rivière de Sos entre les actuels village d'Auzat et de Vicdessos.
Au XI e et XII e siècles, un château construit en un point haut au dessus de l'actuel village d'Auzat provoqua le déplacement des habitants en quête de la protection du seigneur des lieux. C'est ainsi qu' Auzat fut fondé au pied de la nouvelle résidence seigneuriale et qu'Onost fut déserté. Il semble qu'à ce moment là, le village ait été protégé d'une enceinte. Mais avant la seconde moitié du XIII e siècle, les fortifications constituées du château et de la muraille villageoise ont été délaissés. En 1294, Auzat fait parti de la châtellenie de Quié (près de Tarascon). Le village d'Auzat s'est néamoins développé par la suite.
Comme Vicdessos, le développement du bourg d'Auzat est étroitement lié à la transformation de la "pierre ferrue" extraite au Rancié. L'évolution technique de la transformation du minerai de fer permit de spécialiser l'activité des mineurs et des forgeurs. Ces derniers cherchèrent à s'installer dans des zones plus spacieuses dans la vallée.
C'est ainsi qu'Auzat fut l'un de ces bourgs qui attira une population qui s'activait autour des forges. En 1741, les habitants d’Auzat allaient chercher de l’huile en Espagne qu’ils revendaient ensuite dans tout le comté de Foix. Les mineurs de Rancié n’utilisaient pour leurs lampes que de l’huile d’olive, la seule à ne pas donner de fumée. Outre la culture des champs, la contrebande y était la principale industrie. Cependant, Auzat ne bénéficia pas du statut de siège du pouvoir judiciaire et administratif de la communauté vallée que concédaient les chartes du XIIIè siècle à Vicdessos.
Les forges, qui avaient fait sa prospérité périclitèrent dès la fin du XIXè siècle dans la vallée. Le 15 décembre 1929, la fermeture de la mine du Rancié sonna le glas de la sidérugie traditionnelle.
Auzat pris en quelque sorte sa revanche économiquement, lorsque l'ariègeois Aristide Bergès découvre comment domestiquer la force hydraulique pour produire de l'électricité. Dès 1877 Alfred Rangod, dit Péchiney (patronyme de son beau-père), sera l'acteur industriel qui fera que les sites d'Auzat et de Sabart près de Tarascon soient prépondérant pour la fabrication de l'aluminium durant trente ans en France. En 1908, la centrale d'Auzat est édifiée. La production industrielle d'électricité permet de fabriquer de l'aluminium en plus grande quantité. Le développement de l'activité industrielle de la vallée à cette époque justifia la construction sur 17 kms d'une ligne de tramway à vapeur entre Tarascon et Auzat desservant  Capoulet, Laramade, Vicdessos. L’exploitation en commença le 14 août 1911. La ligne avait été concédée par l’état au département et ce dernier la rétrocéda à une compagnie qui s’intitulait : « Compagnie du Tramway de Tarascon sur Ariège à Auzat ». Cette dernière la céda à son tour à la « Société des produits électrochimiques et métallurgiques des Pyrénées » dont l’usine se trouvait à Auzat. Cette ligne cessa d’être exploitée à partir du 7 octobre 1932. L'ambitieux programme construction de barrages pour domestiquer la force hydraulique permit à Auzat d'obtenir des subsides importants. Mais ces dernières années avec la mondialisation et les choix stratégiques du Groupe Alcan, la population s'inquiète de l'arrêt de cette activité. C'est en 2003 que l'usine Péchiney fermait ses portes. C'est un coup de frein important dans l'activité économique de la vallée qui attend beaucoup du plan de dynamisation économique.
Pour éviter l'écueil de la mono activité, la commune avait fait aussi le pari touristique en s'efforçant de faire découvrir les charmes de la station "sport-nature" du Montcalm.
Les eaux de la vallée sont aussi valorisées, suite à la création en 1990 d'une usine d'embouteillage située sur le site de Ournac.

Auzat est la commune la plus étendue du Canton du Vicdessos avec 14964 hectares. Elle s'étend sur l'axe sud du Vicdessos jusqu'aux frontières d'Andorre et de l'Espagne.
Auzat s'est vu octroyer les villages de Saleix par arrêté préfectoral du 14 décembre 1964 et Olbier (partie de la commune de Goulier-Olbier) par arrêté préfectoral du 2 avril 1965.
Auzat fait parti intégrante de la Communauté de Communes d’Auzat et du Vicdessos qui a été créé par arrêté préfectoral le 14 décembre 1989.
Elle regroupe neuf des dix communes du canton : AUZAT, GESTIES, GOULIER, ILLIER/LARAMADE, LERCOUL, ORUS, SEM, SUC-ET-SENTENAC, VICDESSOS. SIGUER n'en fait pas partie.

Au cours de ce vingtième siècle, l'effectif de la population d'Auzat n'a cessé de décroître.